Bilan NaNo 2014



Coucou les passionnés, j’espère que vous allez bien, que vous vous amusez à décorer votre sapin de Noël et que vous avez dégusté avec bonheur le chocolat contenu dans la 1ère case de votre calendrier de l’avent !

De mon côté, j’ai joué parfaitement le rôle de l’ours polaire pendant le mois de novembre avec une présence diminuée sur les réseaux sociaux. Pourquoi ? Parce que je participais pour la troisième fois au NaNoWriMo soit au mois national d’écriture de roman, une aventure un peu folle, mais qui a le bénéfice de me forcer à écrire et donc qui me permet d’augmenter ma productivité pendant 30 jours.

Malheureusement, je n’ai pas atteint les 50k, soit les 50'000 mots exigés par le challenge à cause d’une grosse crève qui m’a empêchée de dormir et donc d’écrire. Certes, j’aurais pu m’accrocher quand même, mais je pense que j’aurais vu débarquer E.T, des aliens, des vampires, des poneys acrobates et des sombrals dans mon roman et ce n’était pas le but. Donc, j’ai fait une pause de quelques jours. Mais quand on prend du retard, on est démotivée (et cette fichue barre sur le site internet du NaNo vous le rappelle tous les jours). Bon, je vous l’avoue, ce n’est pas la seule raison de mon échec.



En effet, j’ai voulu travailler sur la saison 2 d’Amour, copines et cocktails et donc je m’étais fixé l’objectif d’écrire un peu plus de 3 épisodes (à 15'000 mots l’épisode, c’était jouable). Mais je pense que j’ai fait une erreur, car une série littéraire ne se construit pas comme un roman, en tout cas dans mon cas puisque j’essaie toujours de structurer les épisodes en fonction d’objectifs précis. Tout en conservant une ligne directrice pour la série tout entière avec, là aussi, un but précis pour chaque héroïne. On pourrait me dire, avec raison d’ailleurs, qu’un roman se construit de la même  manière avec des objectifs internes à chaque chapitre, c’est vrai, mais je me laisse en général plus de liberté créatrice dans un roman avec des scènes parfois plus longues et moins dynamiques. En fait, je laisse plus de temps à l’action. 

Mais là, je n’avais pas la vue sur l’ensemble de mon histoire (soit les 6 épisodes qui composent la série en entier) et j’ai eu un gros blocage lors de mon épisode 3. J’avais l’impression d’écrire du gros n’importe quoi juste pour atteindre mon quota journalier de mots. Je galérais, je m’énervais, j’ajoutais un mot par-ci, un autre par-là, et piiire, j’essayais d’être drôle sans y parvenir (si ça vous est déjà arrivé, vous savez à quel point ça donne des choses pathétiques qu’on a envie d’effacer tout de suite pour éviter de pleurer ou de rire de manière hystérique avant de tenter de se noyer dans le fond de café qui reste dans votre tasse).

Bref, j’ai tout de même atteint les 41'105 mots, ce qui n’est pas trop mal par rapport à ce que j’écris d’habitude. Je suis contente de la progression même si je n’ai toujours pas réglé mon gros blocage (hey toi, la muse, vient par ici que je te mette en cage pendant un moment). 

Tant pis, je vais laisser reposer le texte pour y revenir dans quelques semaines. En attendant, je me plonge dans les corrections d’un autre projet qui me tient vraiment à cœur, mais sur lequel j’ai encore beaucoup de travail (et ceci grâce à deux bêtas lectrices du tonnerre).

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