Sortie de l'épisode 5!
Coucou les amis! Oh la la, je suis en retard, trop absorbée par l'écriture de l'ultime épisode de la série Amour, copines et cocktails!
L'épisode 5 Pina Colada à Barcelone est maintenant disponible sur toutes les plateformes de téléchargement (Amaton, iTubes... et bien sûr sur le site de mon super éditeur Numeriklivres). Pour vous donner un avant goût, voici le résumé et un petit extrait:
RÉSUMÉ
Ah, Barcelone ! Les Ramblas, la mer, la sangria, les tapas ! Moi qui croyais travailler pour un guide touristique conventionnel, je me suis bien fait avoir. Une chef tyrannique, des missions loufoques (attention, on parle même d’un donjon SM…), un nouveau projet sur les rails (chuuut, c’est un secret), des réconciliations et une visite surprise, ma vie à Barcelone s’annonce bien mouvementée !
Ajoutez au mélange Damien le métis sexy, Mick l’irrésistible et Kim l’insupportable et vous obtenez un cocktail au goût légèrement amer.
EXTRAIT
Je déambule dans les couloirs et suis les autres passagers, fringante comme une limace, jusqu’aux guichets de la douane où je prononce un vague « ola » (en me retenant de dire oh lala). Je suis épuisée par les longues heures de vol et par le décalage horaire. Du coup, je souris niaisement au bel Espagnol qui me regarde comme si j’étais bourrée - pourtant je n’ai pas encore eu le temps de prononcer la seule phrase que je maîtrise (cf. ci-dessus)- et qui attend que je lui tende mon passeport. Passeport qui trouve très rigolo de faire une partie de cache-cache pile à ce moment-là. Forcément, sinon, c’est pas drôle.
Je cherche ma pièce d’identité dans mon sac en bloquant la file et en sortant, un à un, des objets des tréfonds de mon it bag, parfaite imitation Vuitton. Lunettes de soleil, l’espagnol pour les nuls, un petit dictionnaire, oh un stylo à plume que j’avais perdu, un mouchoir utilisé… mais où est-il passé ?
Quand un malotru s’apprête à me dépasser (malgré mon regard de « l’aigle très méchant prêt à fondre sur sa proie »), j’aperçois enfin le petit traître, caché dans la doublure déchirée.
— Victoiiiire ! je crie en faisant sursauter l’Espagnol.
M’en fiche, c’est la fatigue. Je lui tends mon sésame et sors de l’aéroport, les cheveux collés à mon front et le pull à moitié mouillé par des gouttes de transpiration. Comme vous le savez, les avions, ça me stresse ! Ces gros trucs qui volent alors que moi-même, je ne peux pas tenir en l’air plus de trois secondes (j’ai essayé en sautant du plongeoir), ça remet en question les lois de la gravité, non ? Et ne venez pas m’expliquer que c’est de la physique. Je ne comprendrais pas mieux.
Je cherche des yeux l’Aérobus censé amener les touristes à la Plaça Catalunya et finis par repérer l’arrêt puis par grimper très élégamment dans l’engin. M’enfin j’y serais presque arrivée si une de mes valises n’avait pas subitement décidé de me barrer la route au moment précis où je levais la jambe.
Passé ce moment embarrassant où tout le monde vous regarde en riant et où vous aussi, vous riez (pour ne pas passer pour une fille plus cruche), je m’assieds et profite du trajet en appuyant ma tête contre la vitre. Alors que les bâtisses grises du centre industriel de Barcelone défilent devant mes yeux, je laisse mes pensées reprendre le dessus.
Pourquoi est-ce que ce sentiment de manque ne me quitte pas une bonne fois pour toutes ? Pourquoi est-ce que mon esprit ne cesse de penser à cet homme sexy, viril, déterminé et terriblement attirant ? J’ai beau tenter de l’oublier, le visage de Mick ne cesse d’apparaître dans ma tête. Ses lèvres. Ses yeux et son regard sombre. Je sens un creux dans mon ventre et un pincement au cœur. Puis j’imagine Kim la sangsue tourner autour de lui, minauder comme une femme en rut et lui sauter dessus les seins en avant. Aaargh, quelle peste !
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